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06Juil

Achille Talon, Valerian et XIII bientôt chez BDtouch.fr : Dargaud entre dans la danse

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Le projet BDtouch.fr, développé par Anuman Interactive (maintenant sous la houlette du groupe Média Participations), continue son développement.

AppStore IRS T11_thumbAprès un lancement le 09 juin dernier d’ IRS Tome 1 sur iPhone, BDtouch.fr a mis en ligne le Tome 11 sur l’AppStore à la fin du mois.  Ce faible décalage entre les versions papier et numérique (le titre était sorti en librairie le 19 juin) est une bonne chose pour le développement des offres légales de BD numérique.

Comme prévu, le prix de la version numérique du Tome 11 (6,99 €) est plus élevé que celui du premier opus (2,39 €).

La nouvelle annonce concerne la sortie prochaine sur iPhone de titres du catalogue Dargaud, et pas n’importe lesquels : Achille Talon, Valerian et XIII. Voici le communiqué (source) :

Après les éditions du Lombard et les éditions Dupuis, Dargaud intégrera à son tour ses contenus à l’application BDTouch.fr, destinée à l’iPhone et l’iPod Touch d’Apple.

Fondée en 1943 par George Dargaud, les éditions Dargaud ont participé à l’âge d’or de la Bande Dessinée et de la presse dédiée à ce support (avec le magazine “Pilote”). Dargaud a notamment publié des licences reconnues telles qu’Astérix, Achille Talon, XIII, Blueberry, Black et Mortimer, Iznogoud.

A ce titre, Stéphane Longeard, Directeur Général d’Anuman Interactive explique « La signature des éditions Dargaud, après celle de Dupuis et des éditions du Lombard, confirme les attentes que nous avons envers l’application BDTouch.fr. Ceci prouve également que les grands acteurs du secteur, ainsi que leurs auteurs, nous font confiance et croient en l’adaptation dématérialisée de la Bande Dessinée sur ces nouveaux supports ».

Philippe Ostermann, Directeur Général des éditions Dargaud se réjouit également de ce partenariat « Anuman Interactive nous a semblé être le meilleur partenaire pour permettre à nos auteurs de s’emparer de ce nouveau support. L’application que les équipes d’Anuman ont développée permettra une lecture simple et intuitive de la bande dessinée dans le respect du travail des auteurs ».

Les séries “Achille Talon”, “Valerian” et “XIII” seront les premières œuvres de l’éditeur à être adaptées sur l’iPhone et l’iPod Touch, courant Juillet 2009.

C’est une bonne nouvelle pour BDtouch.fr, mais qui est un peu moins surprenante que ce que le communiqué laisse entendre lorsqu’on sait que Dargaud fait également partie de Média Particpations (de même que les éditions Dupuis et Le Lombard). Les éditeurs BD du groupe commencent à diffuser via la solution numérique mise en place pour eux : c’est cohérent.


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Cet article a été posté le lundi, 6 juillet, 2009 à 11:39 et est classé dans Actu BD numérique. Vous pouvez suivre les commentaires de cet article via le Flux RSS 2.0. Vous pouvez laisser une réponse, ou faire un Rétrolien depuis votre propre site.

Une Réponse à “Achille Talon, Valerian et XIII bientôt chez BDtouch.fr : Dargaud entre dans la danse”

  1. Posté par Jin 12 novembre, 2015 à 11:00

    Merci pour ce billet, Je reprends un extrait de votre texte : J’ai bêu le tourner dans tous les sens, offrir gratuitement une œuvre quand son rôle est de la faire fructifier, c’est bon pour l’éditeur moscovite des années 50 mais pas tout à fait en phase avec le monde capitalo-libéral Je laisse l’éditeur moscovite de coté et m’intéresse à la deuxième assertion selon laquelle les modèles de gratuité ne serait pas en phase avec le monde capitalo-liberal.
    Au contraire, je pense que la notion de gratuité participe bien volontiers à la logique libérale . Je ne suis pas un spécialiste du secteur, ni même économiste, mais il me semble que le modèle économique dans le cadre de l édition numérique ne repose plus seulement sur l unicité d une œuvre (avec plus ou moins de % de céréale gratuit ) mais sur l accès à la pluralité d un catalogue d œuvres. Ce modèle appréhende de manière indirecte la relation tripartite auteur-éditeur-lecteur, il s’agit, comme vous l’avez fait remarquer, de générer du trafic sur un site. L’écueil serait d’envisager le trafic comme une source de revenus secondaires en la réduisant à sa plus simple expression : trafic+pub=$ les infos personnelles se monétisent tout autant! enfin un site peut bien fonctionner au point d être racheté Nos salutations à « price minister ».
    Qu en est-il alors de la redistribution des revenus a ceux qui créent la matière première du site? En effet, que leurs albums soient consultés de manière gratuite ou payante, ils apportent dans tous les cas une visibilité supplémentaire au site.Dans votre article vous pointez justement les relations ambiguës qui peuvent survenir lorsqu une seule personne, éditeur, manie des ressources gratuites et payantes. Ce paradoxe pourrait être dépassé en imposant une séparation comptable des activités du site néanmoins cela ne me semble pas suffisant pour assurer une transparence et quantifier ce qui relèverait de l effet d aubaine. Quid toujours de la rémunération des auteurs de BD ? Comment déterminer une forme de rémunération adéquate qui corresponde à la valeur ajoutée de l œuvre composante unique d un catalogue immense. Il existe des systèmes de licence à la carte (type Creative Commons) qui offrent la possibilité de choisir le modèle économique de diffusion de son œuvre (utilisation commerciale ou non par exemple ) Je ne suis pas persuadé de l effectivité du système pour la BD numérique. L utilisateur final ayant rarement un « usage commercial ». Quant aux intermédiaires, qui pourraient être priés de financer ; ils exerceront une forme de position dominante, je pense aux éditeurs numériques et bientôt aux opérateurs de téléphonie qui deviendront en bout de chaine les « éditeurs matériels d’œuvres immatérielles »
    La solution n’est pas de suivre le mouvement leste de la main invisible du marché, mais bien de tracer un cadre de régulation clair et protecteur des auteurs, voire une réglementation car il y a bien un risque que la concentration des marchés absorbe autant que faire se peut la manne financière générée par la gratuité et la quasi gratuité. Et les petits pirates ne sont pas toujours ceux que l ont pense.Disons le clairement, la convergence des œuvres d’esprit sur « support immatériel » offre des possibilités inespérées pour les diffuseurs Elle permet de remplacer le choix (qui implique le suivi , le soutien d un artiste) par le nombre, la quantité Il est clair que la numérisation des contenus est récente, et multitude de contenus numériques il y a. Cela ne pousse pas à privilégier les modèles payants. Néanmoins, la problématique n est pas nouvelle, elle transcende les secteurs multimédias; des solutions seront avancées et leur pertinence dépendra de leur transparence.
    Je ne saurais répondre à votre dernière question, adressez-vous au Monde.fr !

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